Hier, dans la froidure d’un dimanche d’hiver, le soleil venait agréablement réchauffer le sol des rues de Milfontes. J’en ai profité pour aller faire un tour et boire un cafézinho. L’affable et sympathique patron de l’établissement qui fait face au château m’a très clairement signifié que je ne serai plus le bienvenu chez lui tant que je ne remettrai pas de chaussures. J’ai voulu lui citer Michelangelo mais il n’était pas disposé à écouter mes arguments, quel dommage, la conversation aurait pu être passionnante.
« Quel esprit peut-il être à ce point vide et aveugle pour ne pas reconnaître que le pied est plus noble que la chaussure ? »