Last post before the run

Yep, voilà deux semaines sans billet, je procrastine. Il semblerait que la blessure au tendon d’Achille ait quelque peu freiné le rythme que j’avais réussi à tenir jusque ici sur ce blog. Donc. 15 jours après cette maudite blessure, j »ai pu reprendre l’entraînement en douceur, mais hélas mille fois hélas je la sens toujours tapie là quelque part, sourde, pernicieuse (yes), prête à surgir de nouveau. Alors qu’importe, je pars pour SF vendredi (great !), puis j’irai commencer lundi matin vaille que vaille  et coûte que coûte mon bout de chemin depuis  Crescent City comme si de rien n’était, et verrai bien jusqu’où mes jambes me porteront alors.

Voilà, je pensais m’étendre en long et en large sur plein de choses très matérielles et futiles, comme par exemple mon super duvet, mon super sac à dos, etc, etc, etc.  Mais par manque de temps je vous fais grâce de tous ces détails techniques.

A la place et rien à voir, voici quelques phrases d’un texte trouvé sur le profil d’un de mes couchsurfeurs californiens.

Because you are human beings you are going to meet failure. You are going to meet disappointment, injustice, betrayal, and irreparable loss. You will find you’re weak where you thought yourself strong. You’ll work for possessions and then find they possess you. You will find yourself – as I know you already have – in dark places, alone, and afraid. What I hope for you, for all my sisters and daughters, brothers and sons, is that you will be able to live there, in the dark place. To live in the place that our rationalizing culture of success denies, calling it a place of exile, uninhabitable, foreign. (…) And when you fail, and are defeated, and in pain, and in the dark, then I hope you will remember that darkness is your country, where you live, where no wars are fought and no wars are won, but where the future is. Our roots are in the dark; the earth is our country. Why did we look up for blessing – instead of around, and down? What hope we have lies there. Not in the sky full of orbiting spy-eyes and weaponry, but in the earth we have looked down upon. Not from above, but from below. Not in the light that blinds, but in the dark that nourished, where human beings grow human souls

Classe non ? Bref, 3 mois de préparation n’auront pas suffit pour me hisser au niveau requis pour un voyage en course à pied (quelle surprise).  Tant mieux, ainsi la lune reste à décrocher et j’aurai donc de quoi m’occuper en revenant au Portugal.

Alors voilà, c »était le blog de Sylvain qui découvre le sport, j’espère que ça vous aura plu, je vous souhaite de bonnes vacances, le couchsurfing c’est cool inscrivez-vous, la course à pied c’est cool inscrivez-vous également, les douches chaudes c’est cool prenez-en de temps en temps.

Des bises, à tantôt, et puis des photos plus tard quand même.

Cet article a été publié dans L'entraînement, San Francisco. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

8 commentaires pour Last post before the run

  1. Ah, et puis : par ici une interview de Balhi. Décidément, ce mec me fascine.

  2. Nicolas dit :

    Good luck Sylvain ! Et amuse-toi bien !

  3. clairecout dit :

    yep, cours, pédale, speak english, et reviens content!

  4. Bon voyage mon vieux ! Nous serons sur le même fuseau horaire.

  5. Patrick dit :

    Good trail…passe du bon temps dans l’effort mais aussi dans la contemplation.
    comme je suis fan http://www.youtube.com/watch?v=piBNguFMPRc.
    J’adore le jus d’orange aussi.
    Bises

  6. nainbus dit :

    Eh Sylvain, tu nous diras si courir le monde ça donne des réponses ou des ampoules ?
    Moi, tu sais, je fais comme Esope…

  7. Jean dit :

    Yeah putain faut que je t’appelle avant ton départ mec, on suit ton délire depuis Paris et on est arrivé au bout du notre, on a les clés de notre nouvel appart et on est en plein travaux.
    J’espère que tes jambes te porteront jusqu’au bout de ce super voyage, éclate toi bien, profite un max 🙂 Gros becôts l’ami.
    Jean & Émilie.

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